Ressens-tu aussi cette mise à nu ?

Ressens-tu aussi cette mise à nu ?

Whooo…je ne sais pas pour toi 

mais moi, ces derniers mois et ces dernières semaines en particulier, je sens que la vie me pousse à la totale mise à nu.

Comme si les masques, les armures, les faux-semblants ne pouvaient plus tenir.

Je sentais qu’avant, je pouvais encore “un peu” cacher, refouler, mettre un voile sur des émotions et des pensées.

Mais là, c’est comme si le moindre petit mensonge intérieur n’était plus possible.

Au moindre écart de sincérité avec moi-m’aime, 

mon corps me le fait sentir.

Je suis poussée dans mes retranchements et dans une grande vulnérabilité.

D’ailleurs, ma sensibilité s’est accrue et je ressens beaucoup plus les choses, les personnes, les émotions, les sensations…

Comme je m’ouvre de plus en plus à mon énergie féminine, 

je m’ouvre aussi de plus en plus à la possibilité d’être touchée.

Et malgré l’inconfort que cela peut générer, 

je trouve cela très beau.

Je crois que ce que je vis, nous le vivons tous sur le plan collectif que nous en ayons conscience ou non.

Cette période nous pousse à cette ouverture,

à cette mise à nu,

à l’accès à notre vulnérabilité.

Pas pour nous écrabouiller.

Mais pour nous aider à nous dépouiller

de tous nos schémas limitants,

nos peurs, nos croyances, nos blessures.

Elle nous pousse à nous relier à qui nous sommes vraiment.

Parce qu’il est grand temps.

Belle mise à nu,

Mai-Lan

Mes rituels pour bien démarrer l’année 🌟

Mes rituels pour bien démarrer l’année 🌟

Ca y’est 2023 a commencé et j’imagine que comme beaucoup de personnes, l’idée de poser des nouvelles résolutions vous a effleuré l’esprit.

Puis, vous vous êtes rappelés que vous ne les teniez jamais,

alors vous avez laissé tomber ! 😂

Comme moi !

D’ailleurs, vous allez vous moquer mais cela faisait des mois (depuis septembre) que je n’étais pas allée à la salle de sport, et que je paye un forfait pour rien.

Et comme je n’avais pas envie de finir sur un échec cuisant de ce côté-là, j’y suis allée le 30 décembre 😂

et je me suis retrouvée à marcher comme un canard le 31 tellement j’avais des courbatures.

J’ai beau me dire tous les ans que je serais plus assidue à la salle, je n’y arrive pas; je préfère le sport qui ne ressemble pas à du sport, comme la danse.

Bref.

En revanche, tous les ans au début de l’année,

j’ai des petites pratiques / rituels qui me font du bien, me permettent de démarrer l’année sur une base saine et d’orienter mon focus sur ce qui est important pour moi.

Et surtout d’en prendre conscience.

Je vous raconte tout ça dans la vidéo ci-dessous.

Je vous souhaite une année riche et dans l’abondance sous toutes ces formes.

Mai-Lan 💮

PS : ne me demandez pas pourquoi j’ai commencé par le 1er exemple au lieu du dernier, c’est sorti comme ça ! 😅

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hallelujah

hallelujah

C’était il y’a 10 jours à Paris.
J’ai découvert les mouvements de Gurdjieff, maître spirituel du début du 20e siècle lors d’une initiation de deux jours.

Comme beaucoup des stages et formations que je réalise, cela m’a pris d’un coup, sans vraiment réfléchir. Je savais juste que Osho s’en inspirait. Ce qui n’est pas rien…

Je ne m’étais absolument pas renseignée sur cette pratique. Juste un élan de découverte.

Première matinée :
je ne comprends ABSOLUMENT pas ce que je fais ici.
Je me retrouve à faire le total opposé de ce que je cherche depuis ces dernières années : la fluidité, la liberté des mouvements naturels du corps. Et lâcher le mental.

Alors quand on me demande de répéter des mouvements très codifiés et complètement illogiques pour mon corps, presque robotiques…le tout sans explication, mon mental s’est activé à fond !

La seule consigne qu’on me donne est d’observer ce qui se passe intérieurement pendant ces mouvements et quels sont les petits « moi » qui s’activent, tout en revenant à l’état de l’observateur.

Le défilé commença intérieurement :
Le colérique, l’impatient, le découragé, le jugeur, le fainéant,…
Une belle petite brochette de petits « moi ».

Arrive l’après-midi où les enchaînements deviennent de plus en plus complexes avec une musique qui s’accélère de plus en plus.
Alors que je me débats avec la chorégraphie, je vois tout le groupe galérer autant que moi et assiste à un véritable chaos dansé.

Je suis alors prise d’un fou rire, voyant tous ses visages sérieux et appliqués à faire des mouvements que personne n’arrive à faire. Je commence à pleurer de rire, mais je sens aussi que quelque chose de très profond se passe.

Les larmes qui coulent sur mes joues, ont une teinte particulière que je n’ai jamais ressenti.
Je sens que c’est la porte à quelque chose de très profond, comme quelque chose prêt à exploser.

Mais l’heure de la pause arrive, et je ne me sens pas à l’aise de laisser cette sensation prendre plus de place.

Après la pause, les enseignants nous proposent de terminer la journée par une danse intitulée « la prière » où nous devons associer les mouvements au chant du mot « Alléluia ».


Un mot qui ne m’avait jamais touché jusqu’à présent, puisque je n’en avais jamais saisi le véritable sens profond.

Et forcément, au moment où je m’y attendais le moins, je suis saisie d’une émotion tellement intense que je m’effondre au sol, prosternée par terre le front sur les mains, prise par des pleurs d’une grande intensité.
Comme si une énorme force venait me transpercer, si puissante que je n’avais pas le choix que de m’écrouler.

Là où tout le monde aurait pu penser que je pleurais de tristesse, pour moi c’était un pleur de libération.
J’ai vraiment eu la sensation qu’une énergie intense m’ouvrait le cœur et me faisait respirer comme si c’était mon premier souffle.

Cette énergie était tellement puissante que le soir en rentrant chez ma sœur, j’ai vomi.
Un nettoyage profond a opéré…

A ce jour, je ne sais toujours pas ce qui s’est passé.
Mais je sais que j’ai touché du doigt quelque chose de puissant.
J’ai lutté toute la journée, me débattant mentalement pour « y arriver » jusqu’à ce que j’abandonne. Que je lâche la volonté, le faire, la bonne élève, et simplement me laisser toucher par l’énergie pure.

Et il me semble que c’est l’essence même du travail de Gurdjieff (même si je ne prétends pas avoir compris son enseignement tellement il est vaste).

Les mouvements permettent, paradoxalement, de trouver ce point immobile, point de départ de tout mouvement…dans son corps et… dans l’univers.
« En observant le corps bouger, l’observateur reste intact. Peu à peu, l’observateur s’écarte laissant place au centre, un espace vide, immobile et pourtant si plein ! » Amiyo

Pendant tout le week-end, on nous répétait sans cesse de nous focaliser sur trois points d’attention :
– La position zéro (axe terre-ciel) : trouver le juste milieu entre tension et relaxation.
– La respiration (dans le hara/ventre).
– La relaxation : lâcher les tensions inutiles.

Puis un 4e :
– L’observation : des émotions sans identification.

Je crois vraiment qu’en pratiquant ces 4 axes d’attention simples et profonds, notre vie peut littéralement changer.


Pour 2023, je vous souhaite de trouver votre point zéro.


Mai-Lan

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Etes-vous de ceux qui rompent le cercle ?

Etes-vous de ceux qui rompent le cercle ?

C’est mercredi que s’est achevé mon cycle Danse Intérieure où ces femmes et ces hommes ont eu le courage pendant ces deux mois et ces 10 séances d’aller à la rencontre de toutes leurs parts :  animale, sensuelle, douce, puissante, féminine, masculine, obscure, lumineuse, divine.

Je suis très touchée d’avoir été témoin de toutes ces libérations et de toutes ces transformations.

“Toutes les séances m’ont connectées à la Vie, une découverte de mon corps comme une unité retrouvée divinement guidée par ton animation de bienveillance comme une mère-veilleuse avec l’esprit des aniMaux totem, la structure que tu proposes est magnifiquement menée et les interventions de Sylvana et Alexandra ont aussi contribuées à cette ReNaissance.”

“Tout a été marquant et révélant. Il y a un avant et un après tel un papillon qui sort de sa chrysalide ♥️🙏🏻”

Ce qui m’anime au plus profond de moi, c’est d’accompagner les êtres sur la voie de la complétude et de l’unité. Et c’est ce que nous avons fait pendant ces ateliers.

C’est une voie spirituelle qui amène au dépouillement personnel plus qu’au développement personnel.

Personnellement, je ne suis pas épargnée en cette fin d’année par ce dépouillement, avec tout le package qui va avec (remise en question de certaines relations, des mes envies et aspirations, etc).

Et je suis résolue à plonger et oser regarder mes plus profondes blessures.

J’aspire tellement à être L I B R E.

D’ailleurs, une thérapeute me disait cette semaine : vous avez l’énergie d’une personne qui rompt le cercle” (entendez-le “karmiquement”.)

En fait, je ne me donne pas d’autre choix que de me libérer totalement et entièrement.

Et c’est clair que ça demande un P**** de courage !

Mais rappelons-nous que chaque couche de souffrance et de blessure dont nous nous libérons, nous rapproche de notre centre et de notre être véritable.

Et surtout, c’est autant de casseroles que nous évitons de transmettre à nos enfants et autant qu’on libère dans les générations précédentes.

Que ce soit en thérapies, stages, soins, trouvez le moyen de vous alléger, de vous libérer.

Pour vous. Pour eux.

Alors en cette fin d’année et d’un cycle qui se termine, 

je vous souhaite de rompre le cercle.

Mai-Lan 💮

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A mes lignées de femmes.

J’ai plongé pour libérer ce poids qui ne m’appartenait pas et qui pourtant me pèse.
J’avais peur d’avoir trop mal, de ne pas y arriver.
Mais c’était le moment ;
le moment de libérer cette énergie emprisonnée.

Libérer cette tristesse dans mon cœur que j’ai toujours porté,
Cette peur d’être anéantie si je m’ouvre totalement à ma vulnérabilité,
D’être brisée si j’accepte d’aimer,
D’être détruite si j’arrête de me protéger.

Alors j’ai dansé pour vous honorer.
J’ai pleuré vos tristesses, hurlé votre rage, laisser trembler vos peurs.
Et tout doucement, j’ai laissé s’ouvrir mon cœur dans un éclat de rire et de pleurs.
Jusqu’à ce que la lumière vienne vous embrasser totalement ;
Je vous ai ensuite vu sur ma gauche et ma droite, libres et souve-reines ;
J’ai senti votre douce force.
A présent, je sais que vous m’accompagnez depuis un espace de liberté.
A mes lignées de femmes.
Merci

Mai-Lan

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